
Salut à tous,
aujourd’hui j’avais envie de vous présenter un sujet historique : Le débarquement de Normandie de 6 Juin 1944.
Ce topic sera partagé en plusieurs parties :
aujourd’hui j’avais envie de vous présenter un sujet historique : Le débarquement de Normandie de 6 Juin 1944.
Ce topic sera partagé en plusieurs parties :
- Avant le débarquement
- Omaha Beach
- La pointe du Hoc
- Les vestiges du D-Day

En Angleterre, les Alliés préparent activement les opérations d’un futur débarquement sur les côtes nord-ouest de l’Europe.
De l’autre côté de la Manche, les Allemands s’emploient à renforcer, autant qu’ils le peuvent.
Dès son arrivé en Angleterre, le 14 Janvier 1944, le général Eisenhower met en place le SHAEF (Supreme Headquarters Allied Expenditionary Force)

Les aviateurs américains et britanniques ont joué un rôle capital dans le succès d’Overlord. Durant les dix semaines qui précèdent le débarquement, la RAF et l’US Air Force effectuent quelques 200 000 sorties au-dessus du quart nord-ouest de la France, au cours desquelles 195 000 tonnes de bombes sont larguées. A l’instar des principaux nœuds de communications routières et ferroviaires, la plupart des 92 stations radar ennemis installées près des côtes sont détruites : au Jour-J, seules 18 d’entre-elles sont en état de fonctionner.
Dans la nuit du 5 au 6 Juin, une partie des troupes aéroportées a été acheminée à bord de planeurs anglais Halifax chargés de les remorquer.

Des bateaux de tous types et de toutes tailles, sont ancrés dans tous ports de la côte sud de l’Angleterre.
A Southampton, les paquebots de luxe, qui avant la guerre, s’amarraient le long des quais, sont désormais remplacés par des LCT (Landing Craft Tank) capables de déposer quatre à six chars de tonnes ou plusieurs camions de matériel sur le rivage ainsi que des LCI (Landing Craft Infantry) pouvant transporter 188 hommes armés ou 75 tonnes de cargaisons.

Aussi, des hôtels, des pensions de famille, des écoles sont réquisitionnés et, avec eux des milliers d’hectares sur lesquels des camps de toiles ou de baraques Nissen sont dressés. Mais, le principal souci des chefs militaires alliés est de préserver le plus grand secret autour du lieu et du déroulement prévus pour le débarquement.

Enfin, le débarquement approche, voici un tract distribué aux soldats d’Angleterre :
« A FAIRE ET A NE PAS FAIRE…
Souvenez-vous que l’ennemi a besoin d’informations et qu’il est prêt à tout pour les besoins. Souvenez-vous que les renseignements s’obtiennent en mettant bout à bout des petits morceaux d’informations comme un puzzle. Souvenez-vous qu’une indiscrétion de votre part pourra vous coûter la vie, à vous et à des milliers de vos camarades et compromettre le succès de toute l’opération militaire. Ne dévoilez ni le nom de votre port d’embarcations, ni la date et l’heure de votre départ, ni votre itinéraire.
Ne donnez de renseignements à personne, pas même à votre famille ou à vos amis. Comment pouvez-vous croire qu’ils gardent le secret que vous n’avez-vous-même pas pu garder ?
Ne vous laissez pas stupidement provoquer par un ami pour lui montrer que vous savez plus que lui. Il n’est peut-être pas aussi stupide qu’il n’en a l’air.
Ne buvez pas d’alcool si vous n’êtes pas capable de tenir votre langue quand vous êtes saoul.
N’essayez pas d’envoyer de messages en code. L’ennemi est capable de déchiffrer les messages que vous avez laissés derrière vous.
ENFIN
Ne croyez pas, parce que vous avez entendu quelqu’un dévoiler des secrets, que vous pouvez en faire autant.
Deux noires ne font pas une blanche. »
En Angleterre, où, à l’invitation de Churchill, le général de Gaulle est arrivé la veille en provenance d’Alger, les préparatifs sont terminés ; les troupes sont prêtes à partir. A Portmouth, peu après minuit, les chefs SHAEF sont de nouveau réunis dans la grande bibliothèque de Southwick House, le QG des forces tempêtes en Manche les avait en effet contraints à retarder le débarquement et à rappeler au port les bateaux déjà partis. Peu après 4 heures, et à l’issue d’un dernier tour de table au cours duquel les avis émis sur le bien-fondé de profiter de l’accalmie annoncée sont toujours partagés, le général Eisenhower tranche : l’opération Neptune, phase navale du plan Overlord, sera une nouvelle fois déclenchée à la mi-journée ; l’assaut sur les plages normandes donné de lendemain à l’aube

La traversée est éprouvante pour les hommes. Beaucoup sont victimes d’un fort mal de mer, au point que certains d’entre eux sont physiquement très amoindrit quand ils arrivent en vue des plages, où ils leurs faudra livrer batailles

Entre Vierville et Colleville-sur-Mer, où le feu des batteries allemandes est particulièrement nourri, le choc est autrement plus violent. Ballottées par une très forte houle, les barges de débarquement tentent de se frayer un passage entre les obstacles qui encombre les plages.
Dans l’eau jusqu’aux aisselles, les hommes des brigades d’assaut de la 1ère DI américaine progressent difficilement vers le rivage.La plupart seront tués avant même de l’avoir atteint, en raison du nombre insuffisant de blindés présents à leurs côtés. Seuls cinq chars amphibies sur trente et un, ont réussi à les accompagner : peu après leur mise à l’eau.
Essuyant les tirs conjugués d’armes automatiques, de canons antichars et de mortiers, les fantassins gagnent le rivage, chargés de leur lourd barda. Certains tentent de la faire au plus vite en nageant et en rampant droit devant ; d’autres progressent par à-coups, d’un obstacle à l’autre.
Au cours des premières heures de la matinée, la puissance et la détermination de riposte allemande entraînes de lourdes peines chez les assaillants : 2 500 tués ou blessés, soit 10 fois plus qu’à Utah. Vers 9 heures, la situation sur les plages d’Omaha est si catastrophique qu’elle inquiète, au plus haut point, le général Bradley, alors à bord de l’USS Augusta, navire amiral en position au large.
Préoccupé par l’extrême confusion qui règne et la tournure que prennent les événements, le chef des forces terrestres américaines adresse un message urgent au général Einsenhower pour lui demander l’autorisation d’abandonner les opérations de débarquement. Mais, quand ce dernier en prend connaissance dans l’après-midi, le message, entre-temps annulé par un autre, n’a plus lieu d’être.
Dans l’attente de la réponse, les troupes, qui n’avaient alors pas cessé de débarquer, sont en effet parvenues à sortir des plages et amorcer leur progression à l’intérieur des terres.
Parmi ceux qui parviennent jusqu’au rivage, beaucoup, sont exténués ou blessés. Rescapés du naufrage de leur péniche qui à couler au large, ces hommes ont réussi à gagner la plage à bord des canots pneumatiques.


Entre ces 2 secteurs, une position fortifiée surplombe les plages. Construite au sommet des falaises de la pointe du Hoc, elle est supposée abriter six puissants canons dont les tirs, capables d’atteindre les plages d’Utah et d’Omaha, sont en mesure de faire échouer un débarquement de troupes. Aussi, 225 rangers de la 1ère DI américaine, commandés par le colonel James Rudder, sont chargés de s’assurer que le bombardement l’ont bien détruite. Pour ce faire, il est prévu qu’ils y accèdent directement en escaladant les parois de la falaise.
L’assaut est néanmoins de courte durée. Parvenus au sommet en moins de de cinq minutes, trois premiers rangers ouvrent le feu sur les défenseurs postés au bord de la falaise, les forçant à regagner les bunkers ; puis, avec de ceux qui suivaient, ils obligèrent les Allemands à se replier et s’emparent de la batterie, désertée par la plupart de ses défenseurs et… vide de canons.

Il y a eu plus de 10 500 hommes tués le 6 Juin 1944 à minuit, 10 00 pertes allemandes le 6 Juin 1944 à minuit, 6 000 pertes américaines pour le Jour-J, 3 800 militaires alliés tués pour l’opération Neptune le 6 Juin à minuit, 2 500 morts américaines sur la plage d’Omaha, 1063 pertes canadiennes sur la plage de Juno pour le jour J, 708 blessés et disparus canadiens sur Juno Beach, 630 morts britanniques sur Sword Beach pour le Jour J, 413 mots britanniques sur les plages de Gold Beach le jour du débarquements et plus de 50 000 civiles tués ou disparue.
Cimetière Américain
Cimetière Allemand
Plusieurs milliers de tonnes d’équipements sont détruits ainsi que presque la moitié de la Basse Normandie a été rasé.
Le débarquement est l’opération militaire le plus titanesque que le monde ait connus avec près de 400 000 hommes déployer pour prendre une pauvre côte de Normandie qui marquerais la défaite Allemande
La pointe du Hoc - Aujourd'hui
Sources
-
-
-
Ansi que les livres :
- Le débarquement et la bataille de Normandie - Jean-Bernard Moreau
- L'Histoire de France pour les Nuls - Jean-Joseph Juland
Le topic a été rouvert et refait dans sa quasi-totalité.
Merci à @Maxime' SEC et @Alea SEC

Cimetière Américain

Cimetière Allemand
Plusieurs milliers de tonnes d’équipements sont détruits ainsi que presque la moitié de la Basse Normandie a été rasé.
Le débarquement est l’opération militaire le plus titanesque que le monde ait connus avec près de 400 000 hommes déployer pour prendre une pauvre côte de Normandie qui marquerais la défaite Allemande

La pointe du Hoc - Aujourd'hui
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