membre241969
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C'est devenu un exercice quotidien, exécuté avec plus ou moins de dextérité. Ecrire un SMS peut parfois s'avérer périlleux, même en... marchant, si l'on en croit une étude publiée dans la revue scientifique américaine Plos One.
Une équipe de chercheurs australiens a étudié le comportement d'une petite trentaine de personnes. Chacune d'elles devait marcher à un rythme jugé normal, en ligne droite, et ce, sur une distance d'environ 8,5 mètres.
Trois groupes de participants ont été formés : certains n'utilisaient pas leur téléphone portable, d'autres marchaient en lisant un SMS et les derniers en composaient un tout en marchant. Après avoir comparé leurs mouvements grâce à un système d'analyse vidéo en trois dimensions, les chercheurs ont observé que les participants qui envoyaient des SMS marchaient plus lentement que ceux qui en lisaient ou n'utilisaient pas leur téléphone et, surtout, que les premiers déviaient de leur trajectoire à cause de mouvements plus nombreux de la tête (pour regarder leur chemin), qui perturbaient leur équilibre.
Autre conclusion de l'étude, aussi déductible que logique : envoyer des SMS en marchant accroît le risque de collision avec d'autres piétons ou divers obstacles, mais aussi le danger lors du franchissement de la chaussée.
En octobre, le sénateur Pierre Bernard-Reymond avait interpellé le ministère de l'intérieur, Manuel Valls, à ce sujet, lui demandant "s'il n'estim[ait] pas utile, pour assurer une meilleure sécurité des piétons, de leur interdire l'usage du téléphone portable lorsqu'ils empruntent des voies ouvertes à la circulation automobile ou lorsqu'ils utilisent des passages protégés pour les traverser".
Aux Etats-Unis, des règlements locaux sanctionnent déjà les piétons accros aux textos : dans le New Jersey, le piéton qui envoie un SMS peut se voir infliger une contravention lorsqu'il est jugé qu'il met en danger sa propre sécurité.
source: lemonde.fr
Une équipe de chercheurs australiens a étudié le comportement d'une petite trentaine de personnes. Chacune d'elles devait marcher à un rythme jugé normal, en ligne droite, et ce, sur une distance d'environ 8,5 mètres.
Trois groupes de participants ont été formés : certains n'utilisaient pas leur téléphone portable, d'autres marchaient en lisant un SMS et les derniers en composaient un tout en marchant. Après avoir comparé leurs mouvements grâce à un système d'analyse vidéo en trois dimensions, les chercheurs ont observé que les participants qui envoyaient des SMS marchaient plus lentement que ceux qui en lisaient ou n'utilisaient pas leur téléphone et, surtout, que les premiers déviaient de leur trajectoire à cause de mouvements plus nombreux de la tête (pour regarder leur chemin), qui perturbaient leur équilibre.
Autre conclusion de l'étude, aussi déductible que logique : envoyer des SMS en marchant accroît le risque de collision avec d'autres piétons ou divers obstacles, mais aussi le danger lors du franchissement de la chaussée.
En octobre, le sénateur Pierre Bernard-Reymond avait interpellé le ministère de l'intérieur, Manuel Valls, à ce sujet, lui demandant "s'il n'estim[ait] pas utile, pour assurer une meilleure sécurité des piétons, de leur interdire l'usage du téléphone portable lorsqu'ils empruntent des voies ouvertes à la circulation automobile ou lorsqu'ils utilisent des passages protégés pour les traverser".
Aux Etats-Unis, des règlements locaux sanctionnent déjà les piétons accros aux textos : dans le New Jersey, le piéton qui envoie un SMS peut se voir infliger une contravention lorsqu'il est jugé qu'il met en danger sa propre sécurité.
source: lemonde.fr