Bonjour 
J'ai commencé à écrire un début de roman parce que je m'ennuyais (coucou je suis malade, au sens propre hein)
Et j'aimerais avoir votre avis pour voir si ça veut la peine de continuer
"Bonne" lecture
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I
J'ai commencé à écrire un début de roman parce que je m'ennuyais (coucou je suis malade, au sens propre hein)
Et j'aimerais avoir votre avis pour voir si ça veut la peine de continuer
"Bonne" lecture
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I
Le bateau voguait sur l’eau dans la nuit noire vers le pénitencier d’Ishkar, les prisonniers étaient divisés dans plusieurs parties du bateau avec, à l’arrière, ceux destinés à la peine de mort pour avoir commis les crimes les plus atroces de l’histoire de l’humanité, si on pouvait encore appeler ces personnes là « humains ». Ils s’étaient réunis autour d’une grosse marmite de soupe fade, seul repas qu’il leur était autorisé, et racontaient un à un leurs histoires.
« … De retour dans la contrée des nobles, j’ai caché les œufs du dragon noir dans la terre, ce qui a attiré maman poule qui est venu bien sagement réduire cette ville en cendre, vous auriez vu la tête des nobles » fit l’un des prisonniers qui finit par un rire gras, accompagné d’autres rires tonitruants du groupe.
Seul un restait à l’écart, la tête vers le plancher, ses coudes sur ses cuisses, tenant un petit verre de soupe. Il avait un chapeau fait du crâne d’une bête, ses cheveux descendaient longuement le long de sa nuque, sales et non coiffés. Il portait une sorte de poncho marrons foncés qui lui couvrait la totalité du corps. Il leva la tête en direction du groupe, il avait une muselière fait de l’acier royal, incassable.
« Et toi ? » fit un homme en lui apportant une nouvelle louche de soupe brûlante qu’il déversa dans son verre.
Avant qu’il ne puisse faire quoique ce soit, un 3ème homme s’avança, blond aux yeux rouge, il était habillé d'une seule et unique pièce de tissu blanc. Il paraissait imposant comparé à ce que sa taille pouvait laisser croire.
« Bonjour mesdames » fit-il ironiquement, « Je suis Page, l’accompagnateur de cet homme bien pouponné. Je ne sais pas si, son altesse je-déverse-de-la-soupe-sans-demander-si-l’autre-en-veut l’a remarqué, mais il est dans l’incapacibilité de parler, ayant été muselé par ces sous-êtres qui prétendent être la justice, il ne pourra vous adresser un mot du trajet. Néanmoins, je peux vous conter son histoire à sa place. »
Le groupe s’était penché dans la direction de Page et de l’homme muselé, un silence de mort régnait quand un homme se décida à parler
« Pourquoi l’a-t-on muselé ? »
Page le regarda, il plissa ses yeux et fronça les sourcils, son regard noir dégageait une aura maléfique qui effraierait n’importe quel homme, puis il reprit une expression normale.
« Pourquoi ? Eh bien mon ami, c’est très simple, il a été muselé pour l’empêcher d’invoquer les créatures infernales des abysses. »
Un brouhaha se fit entendre, ainsi que de nombreux chuchotements. Cet homme était capable d’invoquer des créatures infernales venues des abysses ? Seuls ceux qu’on nommait les Rois déchus, sans couronnes, macabres pouvaient les appeler !
« Ding Ding Ding » fit Page « Cet homme est un des 7 Rois noirs, Vulcain le maudit. »
Vulcain semblait désintéressé de ce qu’il se passait à bord du bateau, il avait son regard tourné vers l’horizon de la mer éclairé par la lumière de la lune.
Cet homme était un prisonnier de marque, un Roi noir, une des plus redoutables créatures de ce monde. Pourtant, il paraissait bien innofensif.
« Mensonge, un roi noir ne se laisserait jamais attraper comme ça, ce type est juste un faible » hurla un homme en cuirasse, approuvé par une petite dizaine de condamnés.
Vulcain avait maintenant tourné la tête vers cet homme, toujours avec le même regard désintéressé
Page, lui, paraissait toujours autant détendu. Le rouge de ses yeux s’intensifia, il avait maintenant comme des flammes qui dansaient autour de ses pupilles. Il glissa doucement une main dans une des ouvertures de sa tunique blanche, et, en la ressortant, l’homme qui avait hurlé s’écroula instantanément.
Les prisonniers autour de lui s’étaient d’abord écartés, pris de surprise ils ne bougèrent plus pendant quelques secondes, puis se rapprochèrent pour examiner le corps sans vie de cet homme qui avait osé dire ce que les autres pensaient. Une aiguille était plantée dans son buste, à l’endroit exacte ou se trouvait le cœur. Un liquide verdâtre suintait et glissait lentement le long de la tige métallique pointue.
Le roi noir regardait maintenant le corps avec avidité, il fit un effort énorme, et, dans un râle d’agonie prononça un mot
« Sang. »
Page le regarda
L’homme qui accompagnait celui qui était dès à présent mort regarda le cadavre, sans tristesse ni pitié, et dit :
« Celui-là n’était même pas un condamné un mort »
Vulcain s’agitait de plus en plus, il poussait des cris semblables à ceux d’une bête qui agonisait
« Servez-vous maître » fit Page avec un sourire qui n’avait rien d’accueillant
Alors Vulcain se leva et ouvrit les bras en direction du ciel. Le corps inanimé se mit à bouger, un liquide rouge se mit à sortir de chaques orifices du cadavre, du sang. Le liquide se déplaça dans les airs, en volant, et vint directement vers Vulcain et passa par les trous de la muselière. On pouvait entendre un bruit de succion très prononcé, Vulcain buvait et buvait sans s’arrêter comme si il ne s’était pas nourri depuis plusieurs mois.
Tous le regardèrent, avec curiosité et peur, ses veines ressortaient, il reprit des couleurs, sont regard brillait de nouveau, comme si il était mort avant, il reprenait vie.
Lorsqu’il eut finit son « repas » il resta là, debout, les bras pendant, sans bouger un instant.
Page avança vers la petite caisse ou était posée la marmite, qui recula d’elle-même, comme si quelqu’un l’eut poussée, il monta dessus et écarta ses bras comme pour que le son de sa voix porte au loin :
« Sa majesté le Roi noir voudrait plus de sang, les volontaires pour lui en fournir seront remerciés comme il se doit »
D’autres rires éclatèrent mais s’arrêtèrent aussitôt
« Nous sommes condamnés à mort, rien n’a plus d’importance, la combinaison métallique en dessous de nos vêtements est faite d’acier royal, il nous prive de nos forces et de nos aptitudes. Il n’y a plus aucun espoir. »
Page tourna sa tête en haussant les sourcils, cette expression donnait à ses yeux un éclat sanglant.
« Vulcain le maudit a un plan » commença-t-il en descendant de la caisse et en marchant vers le Roi noir « Pour le comprendre, il faut que vous connaissiez la vie de sa majesté, je vais vous la conter. Et pour preuve de la véracité de mes paroles, je m’apposerai moi-même un pacte de sang »
Et, sur ces dires, il se coupa une partie du bras, son sang n’était pas rouge, il était bleu, signe de la noblesse.
« C’est un noble » hurla un des hommes
« Mais oui, regardez son sang » en hurla un autre
Page se tourna vers les deux hommes, qui s’écroulèrent instantanément
« Ces gentils hommes se sont sacrifiés pour le Roi » dit-il
Il dessina un pentacle sur la paume sa main avec son sang, tout en murmurant des chants interdits
« Moi, Page second du nom, descendant de la lignée des Harlor, enfant suprême et digne héritier de la protection de l’infernal, jure solennellement de dire la vérité, et rien que la vérité, et si la certitude de mes propos n’était pas vérifiée à 100%, que je sois tué sur le champ. »
Le pentacle fait de sang s’illumina alors, puis se grava tel un tatouage noir sur sa peau pâle.
« Bien, maintenant, écoutez-moi bien.. »
II
Le périple de Vulcain le maudit
Le périple de Vulcain le maudit
Vulcain n’avait que 16 ans lorsqu’il accéda au trône quand son père mourut, tué par les 6 autres Roi noir pour haute trahison. Sa mort ne l’avait pas affecté du tout, à vrai dire, il en était même heureux : Il détestait son père au plus haut point. A l’époque, il ne portait pas encore son titre « Vulcain le maudit », c’était un simple humain, encore doté d’émotions, aussi avait-il été forcé de prendre le pouvoir.
Il n’avait pas connu l’amour maternel, sa mère était morte pendant l’accouchement, il avait vécu son enfance entière et une partie de son adolescence seul. Son père lui, le battait, il l’emprisonnait parfois dans une cage venant des abysses, qui drainait son énergie vital. Tout avait changé le jour de ses 14 ans ou il passa un Pacte démoniaque avec une créature abyssal de rang S, les plus dangereuses. Ce pacte lui conféra une force surhumaine, des pouvoirs surnaturels et d’autres aptitudes extraordinaires. Mais en contrepartie, elle lui prit son humanité, et, depuis ce jour, il était obligé de boire du sang pour se nourrir, il n’était plus capable de vivre en humain. Il était maudit.
Il cacha tout de ses nouveaux pouvoirs à son père, de même aux autres, il n’avait confiance en personne. Comme il était obligé de boire du sang pour survivre, il usa de plusieurs stratagèmes et d’artifices comme par exemple prétendre aller chasser pour son bon plaisir, ou il tuait les animaux et les vidait de leur sang. Ainsi, il se nourrit come cela pendant 5 mois, 5 mois ou il feignait l’impuissance vis-à-vis de son père comme avant son Pacte. Durant ces mois, il ne s’était pas non plus ménagé, il s’était entrainé pour mieux comprendre ses nouvelles aptitudes. Il se rendit vite compte qu’il était bien au-delà des normes physiques humaines, il courait plus vite et plus longtemps, sautait plus haut, avait plus de force, ses sens était aiguisé comme jamais. Il était capable, s’il le voulait, d’entendre le bruit des pas d’une fourmi qui se trouvait à plusieurs dizaines de kilomètres. Son camp d’entraînement préféré était la forêt qui entourait la demeure de son père, elle était épaisse, ne laissait pas filtrer la lumière, et était l’endroit rêvé pour développer toutes sortes d’aptitudes. Il s’était fait son propre coin en détruisant les arbres et leurs cimes dans un cercle d’à peu près 2km de diamètres, et avait déplacé d’autres arbres, branches, lianes ainsi que plusieurs autres matériaux pour se fabriquer des outils dédiés à son entraînement. Une cascade coulait à quelques pas de son petit coin, un ilot se trouvait au milieu du lac dans lequel elle se déversait. Il s’en servait pour ses séances de méditation ou il apprenait à maîtriser le coté spirituel de ses compétences, il voulait apprendre à communiquer avec le monde des abysses, à le dompter. Ce monde dont on ne sait presque rien, royaume de plus viles créatures, seul une poignée d’humain avait eu une expérience psychique abyssale. Mais seule les Rois Noirs pouvaient invoquer des bêtes qui en provenaient. Son père y arriver avec une facilité incroyable. Il voulait arriver à son niveau, le surpasser même. Il voulait devenir plus fort, pour se venger de lui, et vivre paisiblement sans qu’aucune personne ne lui dicte un mode de vie. En quête de puissance, il n’imaginait pas encore ce qu’il allait vivre, ce qui allait lui arriver, lui, Vulcain le maudit.
Peu de temps après, il décida de tester ses nouvelles compétences et trouva le moment idéal. Son père revenait de Hyako, ville frontière entre son royaume et celui des nobles située au nord du pays, à quelques kilomètres des falaises de Skrik, réputées infranchissable à cause de leur hauteur, leur inclinaison, les températures extrêmes ainsi que leur refuge à Ourigres, bête entre l’ours et le tigre, rapide, féroce, mortelle. Son père avait perdu la bataille pour la conquête de la ville, il était donc d’une humeur massacrante, et, décida de se défouler sur lui, Vulcain. Il s’approcha donc, et fendit l’air de son poing gros et rugueux en visant le visage de son fils. Vulcain avait développé une vision cinétique, il était capable de voir l’action au ralenti, il pouvait aussi voir à des centaines de kilomètres au loin, et voyait aussi bien la nuit que le jour. Il esquiva le coup et asséna un coup de genoux puissant dans les côtes de son père, qui tituba avant de percuter un meuble qui se renversa dans un fracas effroyable. Il arborait un sourire maléfique, ses yeux brillaient d’un vif éclat, son iris était maintenant jaune-orangé, autrefois vert, il venait de franchir une limite de l’âme. Les limites de l’âme étaient les souffrances psychologiques que l’âme pouvait subir et endurer. Lorsqu’on franchit la première limite, l’iris de la personne devient jaune, un jaune qui tend vers l’orange. A la dernière limite, les yeux devenaient rouges flammes.
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