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En excès, les jeux vidéo peuvent avoir des conséquences négatives sur le rythme biologique et la vie sociale. Toutefois, une équipe de neurosciences de l'Université de Genève, dirigée par la professeure Daphné Bavelier, a étudié les effets d'une pratique moyenne des jeux vidéo de guerre. Les capacités cérébrales sont durablement améliorées.
Les jeux vidéo, et particulièrement de guerre, sont souvent montrés du doigt. Jouer en quantité excessive peut avoir des répercussions sur le rythme biologique, mais aussi sur la vie personnelle, sociale, l'humeur ou encore la vie scolaire ou professionnelle. Par ailleurs, lors de certaines tueries, des responsables et spécialistes font le rapprochement avec la pratique de jeux de guerre.
Toutefois, certaines études scientifiques ont mis en lumière des
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sur les fonctions cognitives et psychologiques. Le professeur en neurosciences, Daphné Bavelier, de l'Université de Genève a étudié plusieurs années les effets de la pratique des jeux vidéo d'action.
L'équipe a étudié et suivi une population d'individus qui n'avaient jamais joué. Ils ont, durant 10 semaines, été mis devant des jeux vidéo d'action, à raison de 5 heures hebdomadaires.
La vision était principalement étudiée. Les résultats ont montré que si la physiologie de l'oeil n'a pas changé, lecerveau est, significativement, plus performant. En effet, il décode mieux les informations perçues et offre une meilleure vision des contrastes ainsi que des détails.
Par ailleurs, les résultats de cette étude ont mis en évidence que la pratique de ces jeux vidéo améliore la représentation et la rotation mentale en trois dimensions. Contrairement à d'autres types de jeux, cette manipulation visuospatiale améliorée est transposable et utile dans d'autres domaines.
Aussi, cette pratique améliore la capacité à se concentrer sur une tâche. Ces jeux demandant d'être attentifs à de nombreux signaux, les joueurs sont plus rapides et plus efficaces dans la prise de décision.
Les personnes étudiées n'ont pas eu le droit de jouer après la fin de l'étude. Ce qui est le plus étonnant est que,deux ans après, les améliorations cérébrales étaient toujours présentes.
À une fréquence normale, les jeux vidéo de guerre ont, donc, des effets bénéfiques et durables.
Crédit photo: Infinity Ward/Activision
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