Pensez vous être accro ?
Ptit Quizz
1°) Ressentez vous un manque lorsque vous n´êtes plus sur votre ordinateur?
2°) Est-ce que vous pensez à internet ou aux jeux videos même quand vous n´êtes pas connecté?
3°)Avez-vous besoin de passer de plus en plus de temps devant votre ordinateur?
4°)Lorsque vous vous connectez, est-ce que vous restez plus longtemps que vous ne l´aviez prévu sur internet?
5°)Devenez-vous incapable de contrôler votre utilisation?
6°) Vous sentez vous irritable quand vous vous apprêtez à débrancher votre ordinateur?
7°) Mentez-vous a votre famille ou à vos amis pour cacher le temps que vous passer sur l´ordinateur?
8°)Risquez-vous de redoubler ou de perdre vos amis à cause de l´utilisation d´internet?
9°) Allez-vous sur internet pour échapper à des problèmes?
Selon une psychologue de l´université Pittsburgh aux U.S.A, une personne est considéré comme cyber dépendante si elle répond "oui" à au moins 4 questions. Elle conseille même d´en parler à un psy, si c´est la cas.
Loin des querelles d'experts qui ont déjà parfois du mal à s'entendre sur des sujets pourtant largement plus documentés,la plus grande certitude que l'on puisse avoir sur la question de l'addiction aux jeux vidéos reste qu'on ne sait pas grand-chose. Mais ce qui m'intéresse plus particulièrement ici, c'est surtout la perception qu'on peut avoir du problème. Car la seconde grande certitude, c'est que l'addiction reste l'un de ces incontournables croquemitaines qui en dépit de la démocratisation de la pratique demeurent encore étonnamment vivaces de nos jours. Comme la plupart des pratiques mystérieuses, avec ses codes, son langage, sa culture, le jeu vidéo a pris la suite des activités undergrounds qui font peur parce qu'on ne comprend pas bien de quoi il retourne. Le jazz à ses débuts, le rock, certaines formes de cinéma... tous corrupteurs d'âme avant de devenir objets culturels respectés. "Ca va t’abîmer les yeux, ça va te rendre fou, ça va te rendre violent", et, pour revenir à nos moutons, "t'en es complètement accro". Que l'addiction puisse exister, je n'en doute pas, mais c'est la façon dont on la perçoit qui me perturbe. Quand une personne tombe dans une forme d'addiction reconnue (tabac, drogue...), on entend souvent un argumentaire qui place le blâme sur des causes extérieures et une fragilité originelle. A raison, en partie. Par contre.. qu'une sombre histoire d'addiction ou de comportement excessif liés au jeu vidéo survienne et là, on ne se demande pas si le bonhomme avait un terrain favorable ou des problèmes psychiatriques. On ne se demande pas ce qui a pu l'amener à devenir cette chose rare qu'est un véritable addict au jeu ou, pire encore, un assassin, c'est le jeu lui-même qui est responsable, comme s'il avait subitement changé tout le câblage de son cerveau d'un seul regard à l'écran. Subitement, tous les éléments liés à la dépendance s'effacent. Le jeu est néfaste en soit. Aujourd'hui encore, il est des gens qui admettent pouvoir boire un verre de vin sans devenir alcoolique mais forment l'idée farfelue que le jeu vidéo est aussi addictif que la première prise de crack. En voilà une étude pertinente qu'un sociologue pourrait tenter : pourquoi en plus de trente ans, la perception du jeu vidéo a si peu évoluée. par Dinowan de Jeux vidéo
Ptit Quizz
1°) Ressentez vous un manque lorsque vous n´êtes plus sur votre ordinateur?
2°) Est-ce que vous pensez à internet ou aux jeux videos même quand vous n´êtes pas connecté?
3°)Avez-vous besoin de passer de plus en plus de temps devant votre ordinateur?
4°)Lorsque vous vous connectez, est-ce que vous restez plus longtemps que vous ne l´aviez prévu sur internet?
5°)Devenez-vous incapable de contrôler votre utilisation?
6°) Vous sentez vous irritable quand vous vous apprêtez à débrancher votre ordinateur?
7°) Mentez-vous a votre famille ou à vos amis pour cacher le temps que vous passer sur l´ordinateur?
8°)Risquez-vous de redoubler ou de perdre vos amis à cause de l´utilisation d´internet?
9°) Allez-vous sur internet pour échapper à des problèmes?
Selon une psychologue de l´université Pittsburgh aux U.S.A, une personne est considéré comme cyber dépendante si elle répond "oui" à au moins 4 questions. Elle conseille même d´en parler à un psy, si c´est la cas.
Loin des querelles d'experts qui ont déjà parfois du mal à s'entendre sur des sujets pourtant largement plus documentés,la plus grande certitude que l'on puisse avoir sur la question de l'addiction aux jeux vidéos reste qu'on ne sait pas grand-chose. Mais ce qui m'intéresse plus particulièrement ici, c'est surtout la perception qu'on peut avoir du problème. Car la seconde grande certitude, c'est que l'addiction reste l'un de ces incontournables croquemitaines qui en dépit de la démocratisation de la pratique demeurent encore étonnamment vivaces de nos jours. Comme la plupart des pratiques mystérieuses, avec ses codes, son langage, sa culture, le jeu vidéo a pris la suite des activités undergrounds qui font peur parce qu'on ne comprend pas bien de quoi il retourne. Le jazz à ses débuts, le rock, certaines formes de cinéma... tous corrupteurs d'âme avant de devenir objets culturels respectés. "Ca va t’abîmer les yeux, ça va te rendre fou, ça va te rendre violent", et, pour revenir à nos moutons, "t'en es complètement accro". Que l'addiction puisse exister, je n'en doute pas, mais c'est la façon dont on la perçoit qui me perturbe. Quand une personne tombe dans une forme d'addiction reconnue (tabac, drogue...), on entend souvent un argumentaire qui place le blâme sur des causes extérieures et une fragilité originelle. A raison, en partie. Par contre.. qu'une sombre histoire d'addiction ou de comportement excessif liés au jeu vidéo survienne et là, on ne se demande pas si le bonhomme avait un terrain favorable ou des problèmes psychiatriques. On ne se demande pas ce qui a pu l'amener à devenir cette chose rare qu'est un véritable addict au jeu ou, pire encore, un assassin, c'est le jeu lui-même qui est responsable, comme s'il avait subitement changé tout le câblage de son cerveau d'un seul regard à l'écran. Subitement, tous les éléments liés à la dépendance s'effacent. Le jeu est néfaste en soit. Aujourd'hui encore, il est des gens qui admettent pouvoir boire un verre de vin sans devenir alcoolique mais forment l'idée farfelue que le jeu vidéo est aussi addictif que la première prise de crack. En voilà une étude pertinente qu'un sociologue pourrait tenter : pourquoi en plus de trente ans, la perception du jeu vidéo a si peu évoluée. par Dinowan de Jeux vidéo
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