I amar prestar aen, han mathon ne nen, han mathon ne chae a han noston ned ‘wilith.
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue sur cette review complète (je l’espère) d'un grand classique, peut être à ce jour les meilleures adaptations de films en jeu de stratégies; j’ai nommé Bataille pour la Terre du Milieu. Un jeu qui a connu un petit succès avec une renommée vacillante mais qui clairement, vaut bien son coût.
Remettons-nous dans le contexte. Nous sommes en 2004, et le Retour du Roi vient d’achever la trilogie cinématographique de Peter Jackson, et avec brio. C’est donc EA Games qui va prendre le relai et continuer l’extase LOTR sur le support du jeu vidéo, en lançant son jeu de stratégie Bataille pour la Terre du Milieu.
Quoi de mieux qu’un jeu retraçant le film ? Quoi de mieux en effet, pour conquérir un public ne connaissant pas tout à fait l’univers (littéraire ou filmique),que de reproduire l’histoire; mais cette fois-ci en choisissant le chemin du bien ou du mal.
Un peu classique, certes, mais ça fonctionne plutôt bien.
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Tout d’abord, introduisons un peu le gameplay.
Si vous êtes un habitué des jeux de stratégies type Starcraft ou Warcraft (les premiers) ou même Age of Empire pour les plus anciens, vous ne serez pas trop dépaysés. Une vue aérienne, un clic gauche pour sélectionner, un clic droit pour interagir, des bâtiments, des ressources, des unités. On ne s’éloigne donc pas trop des canons de l’époque, même si le style de jeu reste quand même bien différent.
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Pour ce qui est du début de partie, vous commencerez dans un camp (ou une forteresse, en fonction de la carte choisie). Vous aurez accès a différents cercles, qui représentent les emplacements de construction. Pour étendre votre royaume, vous devrez conquérir des avants postes ou des colonies afin d'augmenter votre production ou de débloquer de nouvelles unités.
Le jeu recrée autant que possible l’univers des films. C'est donc pourquoi il aurait été trop stupide de voir des combats entre 20 soldats et que nous n’aurons pas de combattants à l’unité, mais au bataillon seulement. Pour faire simple, si vous souhaitez recruter des cavaliers du Rohan, un bataillon de 5 Rohirrim sera produit vous retirant le montant de ressources dues tout en remplissant vos points de commandements qui représentent votre limite d'unités.
Pour toute action (fondation de bâtiments, création ou amélioration d’unités…) vous aurez besoin de ressources produites par certains bâtiments (fermes, abattoirs, fournaises…). Ces derniers s’amélioreront avec la durée (ou par la production de troupes pour les casernes) et permettront ainsi d’améliorer la santé ou même bien d’ajouter une défense à vos structures.
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Tout d’abord, quatre factions emblématiques. Des factions équilibrées, mais pas identiques.
Le Rohan, pays du seigneur des chevaux. Pas besoin de vous faire un dessin, c’est probablement la classe qui en impose le plus, surtout une fois qu’on s’est suffisamment extasié sur la charge des Rohirrim sur les champs du Pelennor. Vous l’aurez deviné, il s’agit donc de la race parfaite si vous comptez jouez sur la puissance de vos amis équidés. La cavalerie du Rohan est la plus parfaite ayant jamais existé dans les royaumes des hommes. Vous pourrez donc compter sur des cavaliers versatiles, habiles aussi bien à la lance qu’à l’arc, commandés par des héros aussi puissants que tactiques, vous pourrez ainsi remporter la guerre grâce à une charge massive et implacable. Évidemment, le Rohan ne compte pas que des chevaux à ses effectifs. Vous pourrez compter sur vos paysans pour défendre vos foyers. Cependant, s’il est vrai que ces derniers ne seront équipés que d’outils les rendants inutiles, vous pourrez tout de même facilement les armer afin de transformer cette armée de conscription en une redoutable unité peu chère et rapide à produire. Vous pourrez également repousser les ennemis grâce à vos archers, à pied comme à cheval. Le Rohan n’est clairement pas la faction qu’on imagine le plus avec de lourds engins de sièges, c’est d'ailleurs pourquoi elle n'en a pas, ce qui lui permet justement de bénéficier d’une autre unité rare : les Ents. Parfait pour le massacre des bataillons ennemis les plus faibles mais également pour la destruction rapide des structures adverses. Vous pourrez facilement alterner entre lancers de rochers ou à mains (branches) nues. Pour finir, une unité d’élite aussi versatile qu’efficace : les elfes de la Lórien. Alternant efficacement entre arc et épée, ils permettent de défendre une position contre des nuées d’ennemis tout comme ils peuvent lancer un assaut aussi rapide que dévastateur. Chers, peu nombreux, mais si… puissants.
Côté héros, vous retrouverez les personnages les plus emblématiques des films comme le roi Théoden, son neveu et sa nièce Éomer et Eowin, le courageux Hobbit Merry ou encore les trois chasseurs, Aragorn, Legolas et Gimli, ce qui fait du Rohan la plus puissante des factions au niveau des héros.
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Le Gondor, l’Arbre Blanc, les Sept étoiles. Il s'agit du dernier royaume humain qui ose faire face à l’ombre de Sauron. Opposés de ses alliés, les Rohirrim, les soldats de la Cité Blanche sont parfaitement disciplinés, faisant d’eux la meilleure armée humaine. La faction se compose de classes distinctes, à savoir les fantassins - clé de voute de tout assaut, ces hommes se distinguent par leur efficacité et leur résistance, malgré leur petit nombre -, des lanciers pour protéger l’armée des charges de cavalerie, et d’archers afin de pouvoir détruire les unités ennemies à une certaine distance. Le Gondor peut également compter sur la présence de ses chevaliers qui peuvent se réveler être excellents dans certaines situations, même s'ils n'égalent pas la puissance de leurs confrères Rohirrim. La diversité de cette race en fait également sa force, vous pourrez recruter des unités d'élites tels que les Rôdeurs d’Ithilien, de puissants archers furtifs invisibles à la plupart des yeux ennemis. De parfaits éclaireurs mais aussi d’excellents attaquants qui vous permettront de surprendre l’ennemi ainsi que de faire échouer son attaque. Une des grandes puissances de la Cité Blanche reste sans aucun doute son artillerie, avec des béliers pour venir à bout des bâtiments récalcitrants ou encore avec l’aide des puissants trébuchets qui sont conçus pour réduire à néant les unités ou les structures les plus lointaines. Les héros du Gondor sont tout aussi intéressants. Vous pourrez ainsi recruter Pippin : le courageux Hobbit, servant l’Intendant Denethor, ainsi que de prendre le contrôle de vos armées avec les frères Faramir le rôdeur et Boromir le guerrier, ou encore renverser le cours d’une bataille avec l’arrivée de Mithrandir, Gandalf le Gris/Blanc (en fonction de son expérience). Nous avons donc à faire à peu de héros, mais pas des moindres.
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L’Isengard. Ah.. l’Isengard. Une armée qui historiquement n’aura pas duré longtemps mais qui restera tout de même ancrée à jamais comme une force maléfique, invincible et monstrueuse. Créée par Saroumane dans un moment de perversion et de doute, cet empire sombre a uniquement pour but de détruire la race des Hommes. À l’instar du Gondor, nous nous retrouvons donc avec une armée basée sur la puissance de son infanterie ainsi que de ses engins de sièges. Commençons par leurs unités : puissantes, rapides et effrayantes, elles sont féroces, résistantes et impitoyables. Les archers sont remplacés par des arbalétriers et les lanciers sont aussi nombreux que résistants. Ce royaume est basé sur l’industrie, il ne sera donc pas étonnant de se retrouver contre une armée aux armures d’acier trempéés, ou aux lames forgées. La peur de l’Isengard s’explique également par ses monstres favoris : les Wargs. Ces derniers sont d'impitoyables montures pour les traqueurs de Saroumane, véloces et meurtriers. Bien que peu résistants, ils sont équipés et capables de tenir tête à l’élite des Rohirrim. Mais que serait l’Isengard sans ses célèbres engins de sièges ?! De l’échelle de siège pour prendre d’assaut les murs les plus imposants, aux béliers et aux balistes, en passant par la terrible mine capable de réduire les bâtiments les plus solides en une seconde. Cette faction se veut plus basée sur l’attaque violente et sans relâche que sur des harcèlements réguliers. Pour ce qui est des héros, on retrouve sans surprise le fourbe Grima, faible mais rusé ce lui permettra d’infiltrer vos bases sans même que vous le remarquiez. Contrôlez votre infanterie avec l’impitoyable Lurtz qui pourra alterner entre combat à distance ou corps à corps féroce. Dirigez votre charge de Wargs avec Sharku, l’orc qui fit l’exploit de jeter Aragorn dans le ravin, et menez votre armée à la guerre avec Saroumane le Multicolore, le sorcier qui, dans un sens, fit basculer le destin de la Terre du Milieu.
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Et enfin, le Mordor qui est pire endroit de la Terre du Milieu mais également le plus vicieux. Ne vous attendez pas à une armée de qualité avec cette faction qui favorise le nombre. Et pour cause : l’infanterie est quasiment donnée. Vous pourrez donc vous procurer une infanterie gratuitement ou même bien des archers (faibles mais précis) pour une bouchée de pain. Pas d’amélioration, c’est le nombre qui compte. C’est ainsi qu’une cinquantaine d’orcs pourront se faire défaire aisément par un bataillon de 5 soldats du Gondors suréquipés. Vous l’aurez compris, cette armée permet d’assouvir votre fantasme d’avoir une armée couvrant votre écran ainsi que celui de la voir rasée par une charge de cavalerie. Mais les petits orcs ne sont pas les seuls éléments de cette race. Vous pourrez compter sur le soutien des orientaux, à savoir des lanciers Haradrim, pouvant lancer des javelots causant de considérables dommages, mais aussi sur les hommes de Rhûn, des hommes corrompus aux armures hérissées de piques dont les lances arrêteront n’importe quelle charge. Sans oublier la puissance bestiale du Mordor et des hommes de l’Est, citons les Trolls qui pourront, plus tard, être armés et protégés ou encore les terrifiants Mûmakils. Ces derniers sont des oliphants qui domainent le champ de bataille et pouvant être escortés par des Haradrims. Bien évidemment, une armée sans moyens de siège n’en est pas une. C’est pourquoi, le Mordor dispose d’incroyables machines de destruction, tel*les que les tours de siège, qui permettent de débarquer des troupes entières sur les murs ennemis, ou les catapultes propulsant des projectiles enflammés ou bien* les crânes de leurs adversaires afin de semer la terreur dans les rangs ennemis. Tout ceci couplé aux créatures citées auparavant et aux vagues incessantes d’Orcs, on comprend mieux pourquoi cette faction ne doit en aucun cas être sous estimée. Vous les attendez : les héros de Mordor ne sont pas décevants. Gollum sera votre éclaireur dévoué, faible et quasiment inutile en combat, mais bien utile en début de partie pour la reconnaissance. On retrouvera également les fameux Nazgûls, montés ou non, qui eux-mêmes seront dirigés par le terrible Roi-Sorcier d’Angmar.
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On en a fini pour les factions (enfin?) et vous pouvez voir que celles ci ont été parfaitement faites de sorte à ce que chacun puisse trouver ce qu’il lui plaît. De plus, on peut voir que les ennemis respectifs (Isengard-Rohan / Gondor-Mordor) se complètent dans leurs faiblesses (Le Rohan a une excellente cavalerie, Isengard a les meilleurs lanciers / le Gondor est basé sur la puissance de chacune de ses unités alors que le Mordor compte sur le nombre). En bref, un gameplay équilibré mais pas trop répétitif.
Un des points marquants de ce jeu, c’est certainement son approche : il est purement basé sur la stratégie. En effet, il vous faudra dès le début choisir quel bâtiment construire, quelles unités créer pour espionner l’adversaire, quelles colonies conquérir etc. Le fait d’avoir la plus grosse armée ne veut rien dire sur ce jeu, car n’importe quelle centaine d’orcs peut se faire écraser par cinq braves Rohirrims. Ce qu’il faut donc se dire, c’est que Bataille pour la Terre du Milieu est un jeu où on peut jouer pour profiter du jeu, du contrôle des personnages de la trilogie, mais aussi un jeu où on peut tenter de s’améliorer pour devenir le meilleur.
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Comme je l’avais évoquée précédemment, parlons maintenant de la campagne. Point vital du jeu, elle retrace très fidèlement les aventures du film (plus que du livre), et nous accorde bon nombre de choix. Scindée en deux (Bien contre Mal), vous suivrez les aventures des personnages dont les choix bouleverseront le sort de la Terre du Milieu.
Le commencement de la campagne du Bien coïncide avec la fondation de la Communauté de l’Anneau. On y retrouve nos neuf membres qui, à peine passé le seuil de la Moria, s’y retrouvent coincés. C’est là que notre tâche sera de traverser la mine, tout en s’occupant des Gobelins présents. Tout en avancant, le jeu s’occupe de nous montrer ses diverses mécaniques du jeu, rappelant que la campagne sert tout aussi bien d’immersion que d’initiation. Après plusieurs combats, dont un contre le Troll des Cavernes, dans la chambre de Mazarbul. Votre dernier combat sera de combattre le Balrog de Morgoth avec Gandalf, qui triomphera… si vous en êtes capables.
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Une fois la mission achevée s’ensuivra une alternance entre une mission « classique » avec les héros de la communauté et une autre avec un autre personnage tout aussi intéressant : Eomer. Avec ce dernier, vous devrez reconquérir le vaste pays de Rohan, tout en amassant nombre de Rohirrim pour vous accompagner dans les futures missions. Après une dizaine de missions passées au côtés des héros et des cavaliers du Riddermark, vous atteindrez un des tournants de la guerre du Troisième Âge : la bataille du Gouffre de Helm. Différente des autres missions, où votre but était de chasser l’Isengard de vos terres, vous devrez cette fois-ci tenir les remparts de For-Le-Cor avec vos braves Rohirrims ou avec l’aide des Elfes envoyés par la Lorien. Une fois la bataille remportée, vous continuerez votre route, passant par la destruction d’Isengard par les Ents et Sylvebarbe ou encore par la défense de l’Ithilien des forces de l’Est par Faramir. Après la bataille de Minas Tirith, tout aussi grandiose, libre à vous de continuer à conquérir la Terre du Milieu pour consolider vos forces, ou bien d’attaquer directement la Porte Noire pour l’ultime combat de notre temps.
La campagne du Mal se permet plus de libertés par rapport au film, exploitant des zones d’ombres de ce dernier. Nous commençons par suivre Saroumane, après sa trahison, qui va chercher à augmenter sa production en utilisant la forêt de Fangorn. Nous suivrons également Lurtz, commandant des Uruk-Haï, pendant sa traque de la communauté qui, en parallèle, devra également augmenter la puissance de son armée. Le but de la campagne du Mal sera irrémédiablement de traquer et de tuer chaque membre de la Communauté, en passant par les mêmes points clés de l’histoire originelle (le Gouffre de Helm, et finalement Minas Tirith) pour détruire les forces du Bien. Un concept intéressant car on y explore des contrées d’un point de vue particulier (le niveau de Cirith Ungol, où le but est de se débarrasser de Frodon et de Sam en est selon moi le meilleur exemple).
La « méta-campagne », quant à elle, est tout aussi intéressante. On choisit ses niveaux grâce à une map interactive. Chaque niveau, en plus des bénéfices que vous vous faites durant celle-ci (création d’unités qui vous accompagneront durant toute la campagne, améliorations, augmentation de niveaux…) vous permettra de gagner un bonus tel qu’un multiplicateur de ressources, ou un point de pouvoir.
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Je n’ai pas encore parlé des pouvoirs. Ceux-ci sont en fait des compétences (actives ou passives) qui peuvent s’appliquer selon votre gré. Leurs bienfaits vont de l’augmentation temporaire de la puissance d’une unité à l’invocation de bataillons d’unités d’élite, en passant par l’invocation d’une météo nuageuse pour annuler les bonus ennemis. Pour la campagne, vous obtiendrez un point maximum par mission en infligeant des dégâts aux ennemis ou aux bâtiments. En escarmouche, vous les obtiendrez de la même manière mais de façon illimitée. Chaque pouvoir est unique à la race (invocation d’Elfes pour le Rohan, de l’armée des morts pour le Gondor, du Balrog pour le Mordor…), et le prix des pouvoirs augmente exponentiellement. Une fois un pouvoir utilisé, un chargement apparaîtra pour vous dire quand vous pourrez le réutiliser.
Pour ce qui est de l'escarmouche, dont je n'ai pas trop parlé, c'est un mode libre mais également votre terrain d'entraînement où vous pourrez combattre jusqu'à 7 adversaires (dont 8 joueurs). Vous aurez une vingtaine de cartes disponibles ainsi que des quatre races citées précédemment. Il n'y aura pas de grosses maps dites "classiques" qui seront incluses de base, (comme Minas Tirith ou le Gouffre de Helm) cependant il vous sera possible d'ajouter de nouvelles cartes manuellement.
Et voilà, j'en ai terminé avec un des jeux auquel j'ai sans doute le plus joué. Un de mes préférés, tiré d'un univers que j'aime tout autant, une réussite selon moi. Je tenais aussi à remercier @iOSx Jennifer' pour l'énorme aide rédactionnelle @DEVR0 pour le sprite CSS qui sauve des vies. Et je souhaite bonne chance aux participants du concours de rédaction ! Bonne lecture !
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Pour ce qui est de l'escarmouche, dont je n'ai pas trop parlé, c'est un mode libre mais également votre terrain d'entraînement où vous pourrez combattre jusqu'à 7 adversaires (dont 8 joueurs). Vous aurez une vingtaine de cartes disponibles ainsi que des quatre races citées précédemment. Il n'y aura pas de grosses maps dites "classiques" qui seront incluses de base, (comme Minas Tirith ou le Gouffre de Helm) cependant il vous sera possible d'ajouter de nouvelles cartes manuellement.
Et voilà, j'en ai terminé avec un des jeux auquel j'ai sans doute le plus joué. Un de mes préférés, tiré d'un univers que j'aime tout autant, une réussite selon moi. Je tenais aussi à remercier @iOSx Jennifer' pour l'énorme aide rédactionnelle @DEVR0 pour le sprite CSS qui sauve des vies. Et je souhaite bonne chance aux participants du concours de rédaction ! Bonne lecture !
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