Chaque année
Microsoft a dégainé le premier hier, Sony s’est empressé de lui répondre coup pour coup lors de sa conférence de presse. Et le géant japonais semble faire fort pour de nombreux observateurs.
Prix, design, contrainte sur les jeux et la
Mais vainqueur de quoi ? De la guerre médiatique ? Vainqueur du Noël 2013 ? Avec une durée de vie d’en moyenne six ans, Microsoft, contrairement à Sony, se lance dans une guerre, et non une simple bataille. Une stratégie à long terme, posée et réfléchie, qui risque de faire pencher la balance en faveur du géant américain.
La bataille du prix
Avec un design un poil plus sophistiqué (275 × 53 × 305mm) et des capacités techniques impressionnantes – le nouveau trailer de "
Mais là où Sony semble faire fort pour de nombreux observateurs, c’est au niveau du prix. Avec une étiquette fixée à 399 euros en Europe, contre 499 euros pour la machine de l'entreprise américaine, Sony affiche clairement sa politique agressive. Mais cet effet d’annonce, repris tel quel par l’ensemble de la presse, omet bien souvent une précision.
Pour son prix, la
La différence entre les deux consoles tombe subitement à 40 euros. La volonté de Sony est claire. En annonçant un prix presque “bradé” – on parle quand même d’un objet qui possède un lecteur Blu-Ray, un disque dur de 500 Go et une sortie optique – Sony capitalise sur le court terme. La firme nippone souhaite installer le plus rapidement possible un parc de consoles suffisantes pour ensuite les rentabiliser par les jeux, les films et le jeu en ligne, qui devient, tient donc, payant !
Le culot d’aujourd’hui sert la rentabilité de demain
Le gamer est sociologiquement très réac, c’est un fait. Chaque bouleversement de sa routine vidéoludique, est perçu comme un affront. Alors quand Microsoft s’attaque au marché du jeu d’occasion et annonce qu’il est obligatoire de connecter sa Xbox One une fois par jour à internet pour faire tourner ses jeux, c’est la débandade.
Je suis d’accord sur plusieurs faits. Les couacs de communications de Microsoft ces dernières semaines sont indéniables. Son pari risqué de vouloir contrôler le prêt de jeu ébranle les gamers dans leur intimité pixélisée. Je trouve moi même que ce principe risque de dénaturer l’essence du jeu, tout comme je pensais que Sony, en choisissant le disque plutôt que la cartouche lors de la sortie de la PS1, se risquait à un échec.
Le jeu vidéo est un loisir figé dans ses codes d’utilisation, Microsoft a le mérite d’être audacieux, d’une manière peut-être trop frontale. Ce sacrilège d’aujourd’hui pourrait, à termes, si évidemment les jeux de qualité suivent, s’avérer payant.
Tout constructeur qui a réussit à instaurer sa norme s’est vu dominer le marché pendant une génération de console. C’est ce que Microsoft tente de faire, il ne veut plus une guerre de mano a mano avec Sony, il veut imposer son hégémonie. Cette stratégie nécessite forcément du culot et du temps.
Les jeux ont toujours fait la différence
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Le jeu vidéo répond assurément à cet aphorisme. Et sur ce plan là, non, Sony et Microsoft ne font pas jeu égal.
La plupart des blockbustters se retrouveront sur les deux plateformes : "Dead Rising 3", Batman : "Arkham Origins", "
Mais pour moi, deux titres symbolisent la stratégie du géant américain. Une stratégie de séduction intemporelle. La résurrection de la mythique licence de combat "Killer Instinct" est une exclusivité en forme de clin d’œil. Microsoft, dernier arrivé sur le marché des jeux vidéos, veut montrer qu’il connait et respecte la pop culture vidéoludique, cet héritage sacré. Sous forme d’hommage, cette annonce prouve la volonté de Microsoft de s’inscrire sur la frise chronologique de ce loisir.
De plus, l’arrivée de
Vous imaginez-vous que "Halo" voit le jour sur PS4 ? Ou alors
La présence de Hideo Kojima chez Microsoft hier est de cet acabit, l’américain a la faveur des éditeurs. Cette révolution de palais sera à mon sens lourde de conséquence.
Certes Sony risque de gagner la bataille de Noël 2013, peut être celui d’après. Mais sur la longueur, la Xbox One révèle finalement une stratégie marketing plus aguerrie. Du culot, des jeux et une position d’outsider, le cocktail parfait d’un succès annoncé!
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, ressemble à un avant-match de boxe entre Sony et Microsoft. Les deux adversaires s’observent, se provoquent à distance, se gargarisent devant les médias en attendant une confrontation effective qui n’a finalement lieu qu’à Noël.Microsoft a dégainé le premier hier, Sony s’est empressé de lui répondre coup pour coup lors de sa conférence de presse. Et le géant japonais semble faire fort pour de nombreux observateurs.
Prix, design, contrainte sur les jeux et la
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, Sony, sur le papier, met pour le moment un K.O technique à son rival pour les fêtes de fin d’année à venir. Tout le monde affirme que Sony sort grand vainqueur de ces présentations.Mais vainqueur de quoi ? De la guerre médiatique ? Vainqueur du Noël 2013 ? Avec une durée de vie d’en moyenne six ans, Microsoft, contrairement à Sony, se lance dans une guerre, et non une simple bataille. Une stratégie à long terme, posée et réfléchie, qui risque de faire pencher la balance en faveur du géant américain.
La bataille du prix
Avec un design un poil plus sophistiqué (275 × 53 × 305mm) et des capacités techniques impressionnantes – le nouveau trailer de "
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" mais quelle claque visuelle – la PS4 séduit davantage de prime abord.Mais là où Sony semble faire fort pour de nombreux observateurs, c’est au niveau du prix. Avec une étiquette fixée à 399 euros en Europe, contre 499 euros pour la machine de l'entreprise américaine, Sony affiche clairement sa politique agressive. Mais cet effet d’annonce, repris tel quel par l’ensemble de la presse, omet bien souvent une précision.
Pour son prix, la
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intègre directement la
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. Un objet incontournable à l’avenir pour la pleine exploitation de l’interactivité des jeux. Sans cette extension, autant acheter une Ferrari et la brider à 80 km/h ! Or pour la
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, il vous faudra débourser 59 euros supplémentaires pour acquérir l’équivalent de la Kinect 2, la Playstation Caméra.La différence entre les deux consoles tombe subitement à 40 euros. La volonté de Sony est claire. En annonçant un prix presque “bradé” – on parle quand même d’un objet qui possède un lecteur Blu-Ray, un disque dur de 500 Go et une sortie optique – Sony capitalise sur le court terme. La firme nippone souhaite installer le plus rapidement possible un parc de consoles suffisantes pour ensuite les rentabiliser par les jeux, les films et le jeu en ligne, qui devient, tient donc, payant !
Le culot d’aujourd’hui sert la rentabilité de demain
Le gamer est sociologiquement très réac, c’est un fait. Chaque bouleversement de sa routine vidéoludique, est perçu comme un affront. Alors quand Microsoft s’attaque au marché du jeu d’occasion et annonce qu’il est obligatoire de connecter sa Xbox One une fois par jour à internet pour faire tourner ses jeux, c’est la débandade.
Je suis d’accord sur plusieurs faits. Les couacs de communications de Microsoft ces dernières semaines sont indéniables. Son pari risqué de vouloir contrôler le prêt de jeu ébranle les gamers dans leur intimité pixélisée. Je trouve moi même que ce principe risque de dénaturer l’essence du jeu, tout comme je pensais que Sony, en choisissant le disque plutôt que la cartouche lors de la sortie de la PS1, se risquait à un échec.
Le jeu vidéo est un loisir figé dans ses codes d’utilisation, Microsoft a le mérite d’être audacieux, d’une manière peut-être trop frontale. Ce sacrilège d’aujourd’hui pourrait, à termes, si évidemment les jeux de qualité suivent, s’avérer payant.
Tout constructeur qui a réussit à instaurer sa norme s’est vu dominer le marché pendant une génération de console. C’est ce que Microsoft tente de faire, il ne veut plus une guerre de mano a mano avec Sony, il veut imposer son hégémonie. Cette stratégie nécessite forcément du culot et du temps.
Les jeux ont toujours fait la différence
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Le jeu vidéo répond assurément à cet aphorisme. Et sur ce plan là, non, Sony et Microsoft ne font pas jeu égal.
La plupart des blockbustters se retrouveront sur les deux plateformes : "Dead Rising 3", Batman : "Arkham Origins", "
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", "Mirror's Edge", "
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", "Fifa"… Mais Microsoft a dans sa besace de sacrés exclusivités : "Forza Motorsport 5", "
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", "Minecraft, Ryse : Son of Rome", le programme immersif "Quantum Break".Mais pour moi, deux titres symbolisent la stratégie du géant américain. Une stratégie de séduction intemporelle. La résurrection de la mythique licence de combat "Killer Instinct" est une exclusivité en forme de clin d’œil. Microsoft, dernier arrivé sur le marché des jeux vidéos, veut montrer qu’il connait et respecte la pop culture vidéoludique, cet héritage sacré. Sous forme d’hommage, cette annonce prouve la volonté de Microsoft de s’inscrire sur la frise chronologique de ce loisir.
De plus, l’arrivée de
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lors de la conférence montre la puissance de Microsoft. Hormis le spin-off "Metal Gear Solid Rising" sorti sur les deux consoles, cette franchise était autrefois une exclusivité de Sony. L’arrivée du jeu phare de Konami sur Xbox One montre que les éditeurs sont séduits par la plateforme et c’est une forme de camouflet pour Sony.Vous imaginez-vous que "Halo" voit le jour sur PS4 ? Ou alors
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sortir un jeu sur une console qui n’appartient pas à Nintendo ?La présence de Hideo Kojima chez Microsoft hier est de cet acabit, l’américain a la faveur des éditeurs. Cette révolution de palais sera à mon sens lourde de conséquence.
Certes Sony risque de gagner la bataille de Noël 2013, peut être celui d’après. Mais sur la longueur, la Xbox One révèle finalement une stratégie marketing plus aguerrie. Du culot, des jeux et une position d’outsider, le cocktail parfait d’un succès annoncé!
Source:
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