L'UFC veut aussi jouer à Battlefield, mais à sa manière
Après les abus des opérateurs mobiles ou encore la rémunération copie privée, l’UFC-Que Choisir s’attaque à un autre secteur : les jeux vidéo. Non, l’association ne se transforme pas en Familles de France et ne souhaite pas éradiquer les jeux violents. L’UFC souhaite au contraire que l’on respecte les joueurs en améliorant son expérience utilisateur. Des plaintes ont été déposées contre trois distributeurs et quatre éditeurs de jeux.
Après avoir réalisé deux appels à témoignages cette année et reçu près de 560 réponses, l’association de défense de consommateurs a ciblé son attaque contre les éditeurs de
vidéo sur quatre points :
Selon l’association, les jeux a être particulièrement cités par les centaines de témoignages reçus sont Battlefield 3, Call of Duty Black Op, Dead Island, Fallout New Vegas et Rage.
Une enquête de la DGCCRF et des plaintes
Face à un tel constat, l’association a décidé de passer à l’action et de déposer plainte contre trois distributeurs et quatre éditeurs de jeux « pour pratiques commerciales trompeuses, s’agissant de l’information relative aux codes à usage unique d’accès à certains éléments du jeu ».
L’UFC a de plus contacté la DGCCRF afin qu’elle enquête sur ce sujet afin de « déterminer l’ampleur des problèmes (fréquence et gravité) rencontrés par les consommateurs ».
Après les abus des opérateurs mobiles ou encore la rémunération copie privée, l’UFC-Que Choisir s’attaque à un autre secteur : les jeux vidéo. Non, l’association ne se transforme pas en Familles de France et ne souhaite pas éradiquer les jeux violents. L’UFC souhaite au contraire que l’on respecte les joueurs en améliorant son expérience utilisateur. Des plaintes ont été déposées contre trois distributeurs et quatre éditeurs de jeux.
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Après avoir réalisé deux appels à témoignages cette année et reçu près de 560 réponses, l’association de défense de consommateurs a ciblé son attaque contre les éditeurs de
jeux
vidéo sur quatre points :
- Les bugs : « Les dysfonctionnements se multiplient et empêchent, de manière inacceptable, l’usage normal des jeux vidéo : arrêt inopiné (le freeze) obligeant le consommateur à recommencer à partir du dernier niveau atteint, ou pire, nécessité de recommencer entièrement le jeu à cause d’un système de sauvegarde défaillant. »
L’UFC remarque que cette critique cible principalement Electronic Arts (27 % des témoignages), mais Ubisoft (12 %), Activision (11 %), Bethesda Softwork (7 %), ID Software (5 %), Atari (5 %) et Rockstar (5 %) ne sont pas en reste. - Les contenus additionnels : « Les éditeurs vendent chèrement ce qui s’apparente à de simples démos qu’il faut compléter avec des contenus payants. »
- Internet en mode solo : si pour le multijoueur, il est compréhensible qu’Internet soit nécessaire, pour le mode solo, l’UFC se questionne, notamment pour une simple activation. Bien sûr, cela permet de télécharger des mises à jour (notamment pour les bugs, voir 1er point), mais l’association note surtout un certain « laxisme des éditeurs » dont les serveurs sont loin d’être performants.
« En effet, les défaillances de connexion (impossibilité de se connecter pendant plusieurs heures) ont été signalées spontanément par près de 13% des consommateurs. 10 % d’entre eux visent explicitement la plateforme Steam. » - Les DRM et l’occasion : s’ils ont globalement été supprimés dans le secteur de la musique, hormis quand il s’agit de location, les DRM sont de plus en plus présents dans les jeux vidéo, même ceux achetés. Cette arme soi-disant anti-piratage est en fait une arme anti-occasion.
« Cette pratique vise à tuer le marché d’occasion puisque le consommateur qui achète un jeu de seconde main doit investir dans un nouveau code d’activation rendant le jeu ainsi acquis aussi cher qu’un jeu neuf. L’UFC-Que Choisir a d’ailleurs constaté que cette limitation est souvent non ou mal indiquée lors de l’achat du jeu, que ce soit sur le boîtier lorsqu’il s’agit d’un achat physique ou sur le site du cybermarchand lorsqu’il s’agit d’un achat à distance. »

Selon l’association, les jeux a être particulièrement cités par les centaines de témoignages reçus sont Battlefield 3, Call of Duty Black Op, Dead Island, Fallout New Vegas et Rage.
Une enquête de la DGCCRF et des plaintes
Face à un tel constat, l’association a décidé de passer à l’action et de déposer plainte contre trois distributeurs et quatre éditeurs de jeux « pour pratiques commerciales trompeuses, s’agissant de l’information relative aux codes à usage unique d’accès à certains éléments du jeu ».
L’UFC a de plus contacté la DGCCRF afin qu’elle enquête sur ce sujet afin de « déterminer l’ampleur des problèmes (fréquence et gravité) rencontrés par les consommateurs ».
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